[EXTRAIT] Les energy drinks, boissons énergisantes en français, se déversent par hectolitres dans les gosiers et surtout dans ceux des ados. En vente partout, y compris dans les fêtes d’été, on a vite oublié qu’elles avaient été interdites en France jusqu’en 2008 pour leur dangerosité.
C’est dans le début des années 60 que la première boisson énergisante, le Lipovitan, a vu le jour au Japon. Clientèle visée : les hommes d’affaires. Dans ce pays où la compétition est féroce, elle leur permettait de travailler plus longtemps. Et par rapport au thé rituellement servi, il n’y avait pas photo !
Puis dans les années 80, le taureau rouge débarqua, développé par un entrepreneur autrichien qui avait découvert en Thaïlande une boisson énergisante proche du Lipovitan japonais. Grâce à un marketing astucieux, ce taureau rouge s’installa dans le monde du sport extrême, promettant de donner des ailes à ceux qui l’absorbaient.
Ce fut un raz-de-marée pétillant. Étudiants, yuppies, club-nighter, sportifs, hommes et femmes d’affaires, tous ceux qui avaient besoin d’énergie, se mirent à engloutir ces canettes qui contenaient de l’eau gazéifiée, du sucre, de la taurine, du glucuronolactone, de la caféine, des vitamines, des citrates acidifiants, des colorants et des arômes. […]
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