Google Plus : a Human Big Brother

Avant-propos

Vous en êtes surement à votre 42ième article sur G+ et je sais que ça vous gonfle. Vous dire que ce billet sera différent des autres serait vous mentir. Surtout que le billet est écrit par un utilisateur content (globalement) des produits de google donc la neutralité sera volontairement mis de côté. Je suis également un grand adepte des solutions libres et open-source. Oui google est orwellien, skynet etc. Ce discours je suis un des premiers à le tenir en matière… Difficile de vous expliquer l’affection soudaine que j’ai pour certains produits google que je n’arrive pas à retrouver avec d’autres produits similaire voir meilleur…

La lecture va paraître un peut barbare, space’ et sans vraiment de structure… Donc accrochez-vous 🙂

 

« Pourquoi un utilisateur de G+ est le meilleur ? Parce qu’un « plussien » égal deux » @Br1o


 

Il est là. Enfin ! Qui donc ? Google Plus, la 3ième tentative en matière de réseau social by google. Oui, car depuis les précédentes tentatives qu’étaient « Buzz » & « Wave », google semblait dormir sur ses lauriers ou alors réfléchir comme dirait hamlet « être ou ne pas être ». Et voilà qu’il lance sans crier gare : Google PLUS. Le paradoxe ultime, le moteur de recherche jadis leader, se voit contraint de suivre le mouvement, sous peine de connaître le même sort que MySpace et autres Geocities…

Mais tel un Phoenix qui renait de ses cendres. Google aka Mister.G sort du coltar tel rocky balboa qui rentre sur le ring mettre à faire morde la poussière la concurrence.

https://plus.google.com/116984931356206540561/posts/MUmde8Xd7Rm

 

Highlander

Google Plus sera d’une certaine façon, surement le dernier réseau social aussi massif et central. Ou plus exactement sous l’image que nous avons des réseaux sociaux.

Google Plus n’est pas un réseau social au sens classique du terme. C’est GOOGLE dans toute sa splendeur, nuance ! Le noyau est bien social, mais la carrosserie ne l’est pas. C’est un méta réseau social.

 

Alors, THE big question à cent patates : faut il être présent ou pas sur G+ ?

Pour vous le dire en 140 caractères : « Ca ressemble à Facebook, sauf qu’ici tout est blanc. Sobre, épuré et simple ». Et ça j’aime bien. OUI aller vous y inscrire !.(Ne serait-ce que pour vous y faire votre propre avis) On y voit des cercles qui ne sont rien d’autre que l’équivalent des listes sur twitter, voir votre agenda 1.0 en papier ^___^ bonjour l’innovation (sic !). Une fois le rodage effectué, parfois, nous viens la question suivante lors de la phase de publication du contenu: « à qui je vais faire partager ça ? » et là, franchement, ça devient assez pénible (mais dans le bon sens) pour trouver la réponse.

Car « homo digitalus » n’étant pas encore familier de ce « concept » (en fait si, mais par sur les internets). Avant, sur les réseaux sociaux ; tout était: soit tout public ou tout fermé (comme la porte NAND en électronique). Mais ici, rien de tout ça ! On coupe la poire en deux ! Et le cerveau devra donc jongler avec !  Qu’à cela tienne! Il s’adaptera comme à chaque fois ^___^

Et après tout, pourquoi pas ? Laissons-lui le bénéfice du doute, Non ? Moi aussi j’ai envie d’être euphorique pour ce nouveau service. Déjà en tant que fanboy et surtout pour voir jusqu’où Google va pousser l’expérience utilisateur. Alors oui, tout ça c’est bien joli et ça fait franchement rêver. Mais n’est-ce pas du « bullshit services » supplémentaire de la part de Google ? Niet camarade, je ne crois pas et loin de moi cette idée. Pourquoi cet enthousiasme si soudain de ma part ? Vous êtes prêt ? Je vais donner quelques exemples concrets qui arriveront prochainement (d’après l’oracle 42)

1) Faire la nique à Facebook. J’ai un quota de non-sympathie à leur égard (comme Apple). Et quitte à choisir un BigBrother ; j’ai opté pour Google depuis bien longtemps. En fait c’est GMAIL qui à fait de moi un fanboy. Avec tout les complications contradictoires (comme philosophique) que cela engendre en tant qu’utilisateur de solutions libres & open-sources

2) Disposer d’un espace « illimitée » d’hébergements photos sur Picasa. Là ou Flickr me limitait, à un quota mensuel. Et enfin comme sur Flickr, mes photos ont la possibilité d’être sous License Creative Commons donc j’ai sauté le pas.

3) Discuter avec mes contacts GMAIL, et maintenant pouvoir le faire avec ma webcam. Oui blablabla comme vous j’ai aussi Skype; mais ici, les visioconférences sont gratuite, et d’une excellente qualité !

4) La plupart des services Google sont intégrés sur la même page. Gain de temps, d’argent, de productivité, on va pouvoir vendre ça aux DSI et admin réseaux coco !

6) Gaming inside ! Donc une addiction encore plus extrême avec j’espère des vrais jeux, et pas du Farmville… La galaxie de jeux d’Android fonctionnera bien un jour ou l’autre, puisqu’ils seront sur le cloud ! Wait & See

7) Entre Twitter, Tumblr, LinkedIn & Facebook : je semble « enfin » avoir trouvé un bon service avec une vraie communauté fort sympathique. Mes premiers échanges y sont intéressants & constructif. Prudence est de mise car il s’agit peut-être pour le moment du noyau dur des geeks / early-adopters. La lassitude des réseaux sociaux m’envahissait jusqu’à l’arrivée soudaine de Google Plus.

9) Supprimer son compte prend moins de 30 secondes. Et cela de manière très simple. Poke facebook !

10) Un très bon support du HTTPS. (chiffrement des données, comme sur le site de votre banque) Madame michu pourra donc dormir sur ses deux oreilles 🙂

11) Bientôt Google Music sera aussi « embedded ». Le rêve…. Autant vous dire que vous aurez un panneau multimédia devant vous. La google tv ? C’est ni plus ni moins que Google Plus ^__^

12) L’intégration dans une conversation d’une Map pour se rendre à un endroit (voir même Street view).

13) Insérer une pièce jointe dans vos publications issues de Google Docs. Bouyah !

14) Vous avez acheté, disons, du High-Tech dernièrement ? Pourquoi ne pas faire un lien vers l’article sur Google Shooping avec du cashback à la clé ? (comme pour les boutiques Amazon en marque blanche). Bon c’est vrai que c’est borderline comme pratique de partage de liens…

15) Une vidéo vous plait ? Si elle est sur YouTube, vous pourrez la partager depuis youtube > google plus (avec la possibilité de rédiger quelques lignes avant), et vice-versa.

16) Les comptes certifiés sont désormais présent, et à la différence de Twitter ; il est beaucoup plus simple de prendre contact avec Google que twitter (encore un paradoxe…). Si on contenu le petit HS, vous ne trouvez pas bizarre qu’il soit impossible d’avoir un discours constructif avec des sociétés qui se disent expertes en écoutes clients ? Comme pour les banques & assurances… Depuis le temps qu’ils écoutent le marché…Non mais sans blague.

Retournons à nos moutons (ou nos canards)

Certes, l’API n’est pas encore disponible, mais ça viendra. Selon moi Google va ouvrir crescendo son API. Twitter & Co ayant déminé le terrain, Google sait exactement dans quels pièges il ne faudra pas tomber. Mais ça ne sera pas facile 🙂 .Le premier étant d’avoir son propre client fait-maison. Parce que même si Google est pratiquement aussi riche que Crésus; je doute fort qu’il fasse l’erreur de débutant de Twitter, à savoir claquer 50 millions de $ pour racheter le plus actif du moment (Tweetdeck).

Cela dit, il y a deux ans Facebook avait bien racheté sous le coup de l’émotion (et du pognon) FriendFeed. Pour au final constater quelques mois plus tard, le peut d’évolutions qui y ont été apporté… C’était plus une manière grotesque tuer la poule avant l’œuf (ou l’inverse…)

Aujourd’hui notre contenu est multi-canaux. Il est propulsé sur différents support qui va du : microblog, blog, agrégateur, outils de curation, réseaux sociaux & API. Il faudra ensuite adapté votre contenu en fonction du code sociologique du réseau social en question. Et ça google la très bien compris.

 

Quelques constats qui me sont venues à l’esprit après mes premières heures d’utilisation:

– La home ressemble comme un menhir à nouvelle home de… Twitter !

– Ca ressemble aussi à Facebook avec de la curation (les déclics/alertes google).

– Je scroll autant que sur Tumblr. C’est généralement très bon signe :p

– Tout les services du géant sont en train de reprendre la même charte graphique (enfin!). Si G+ me permet d’avoir google reader en plus intuitif et avec la fonction partage embedded dans g+ ^___^ ça serait excellent !

 

Le « chantage » du bouton +1.

Je n’ai pas écrit de billet là-dessus (d’autre chat à fouetter), alors autant mettre un simple petit paragraphe car il s’agit clairement de chantage.

Le bouton +1 impactera le référencement (même si Google prétend le contraire) de votre contenu sur son moteur de recherche.Ca reste du win-win effectivement, mais c’est un pari très dangereux néanmoins, comme au casino celui qui gagne à tout les coups, c’est le croupier (ici google).

« +1 aura (à mes yeux) autant d’impact que n’en a eut Panda ses derniers mois. »

Google Auth.

Si le réseau prend vraiment. On devrait voir fleurir sur la plupart des sites, blogs et forum une authentification Google (similaire à twitter & facebook).

Alors ça oui, ça existait déjà. C’était le début de l’ère des bisounours de l’OpenID, mais on connait la suite… La donne pourrait cette fois (enfin !) changer. Plus besoin de s’inscrire, patati et patata. Vous connaissez le refrain et ça tombe bien des DEVs aussi ^___^

Ce qui est frappant de voir depuis son lancement, c’est que Google Plus s’annonce comme la pierre angulaire de la nouvelle stratégie de BigBrother #1. Pour autant sera-t-il suffisant pour que celui-ci remonte la pente ? Mon côté G33k vous répondra oui :). Seulement le plus gros challenge sous l’ère « homo digitalus », c’est de faire connaitre sa marque, identité, bref son branding. Et cela demande beaucoup de temps, surtout pour le grand public qui semble être clairement la nouvelle cible de Google. Il ne serait donc pas étonnant de voir arriver des compétitions de sports, très fédérateurs pour imposer une image de marque rapidement dans la tête des clients.

Pour vous la faire courte, un réseau social ne reste qu’un outil comme un autre. C’est le temps que vous daignerez à lui accorder qui fera la différence avec vos concurrents (comme pour les outils de veille). Connaissance de l’outil = résultats rapide & générateur de liens avec votre public, donc de dialogue pour ensuite pour du…. Du…. Aller quoi…. Hum hum du….. Business !

SocialMedia is my BITCH!

Bon, après avoir écrit ce petit pavé, je me rends compte que j’en viens à éprouver une certaine forme de lassitude pour les réseaux sociaux sous leur forme actuelle. Je sature !

Etre présent de manière « active » sur les réseaux sociaux est une activité chronophage comme l’est la veille. Et tout le monde n’en a peut-être pas l’utilité, c’est un fait. Et notre brave madame michu dans tout ça ? Comment lui faire comprendre simplement la différence entre toutes ses différentes réseaux sociaux ? Pas évident, pas très kitch ; ni sexy:/

J’en viendrais presque à regretter MySpace -__-‘ (ou tout de moins l’esprit qu’il en avait à l’époque). Idem pour les forums et autres chan IRC. J’en utilise encore quelques uns mais l’esprit n’est plus là, et la communauté moins active. Pour le chat, Skype (désormais sous le giron de Microsoft) semble prendre là relève de MSN et l’alliance avec Facebook ne lui en sera que bénéfique par la suite. Mais jusqu’a quand ? Quant au débat « les wikis remplaceront’ il les forums » Pourquoi pas, quand la conversation y est constructive et quand celle-ci aboutit à un consensus : ok. Mais dans l’absolu ils seront complémentaires

Chaque réseau social à sa spécificité désormais. En sommes, peut-être que les sites internet sous sa forme actuelle vivent leur dernières heures. Remplacer par une galaxie de réseaux sociaux, forums, embedded à gogo le tout connecté sous forme d’API. Le métaweb prendra forme ! Sur le modèle du P2P mais une dimension plus importante et qui touchera cette fois-ci toute les secteurs, et les différents modèles économiques. Je change de sujet là…

Mais peut-on encore au vues des différentes prestations offertes par la chose à l’utilisateur final, le considérer comme un réseau social ?

Ahaha j’ai fait mouche on dirait. 🙂

 

Et l’Infonuagique (cloud) dans tout ça ?

Quid de la propriété intellectuelle ? La problématique du cadre législatif lié à la curation ne date pas d’hier, mais G+ ne manquerait pas de mettre une fois de plus, mettre en avant les failles d’un système à l’agonie.

Et pour finir, quid des conséquences d’un black-out dans google plus ? L’Impact économique etc. Toutes vos données hop finger in the noise…

Non impossible 0____0 ! Qui vivra verra & advienne que pourra ! Rock’n’roll !

One thought on “Google Plus : a Human Big Brother”

  1. Avec ce qui m'arrive sur Google en ce moment, je ne vais dire du bien de google, mais d'un coté, ses services sont bon.

    Que G+ plaise, ok, il me plait à moi aussi. Mais tout mettre dans le cloud, que ce soit Google, Facebook ou autre, non merci.

    Perso je l'utilise pour le fun. J'aurais pensé que ça resterais un peu sérieux, vu que tous les kikous de 15 ans collégiens sont sur FB entre de skybkoguer et jouer, j'ai eu tord : Google Plus possède maintenant des jeux.

    Par contre, ce qui est bien, c'est que G+ est le Facebook du Geek. En tout cas, j'en ai l'impression : j'y retrouve principalement des geek, des blogueurs.

    Il n'y a pas de pages d'entreprises ou de marques, ni des pages avec 500'000 « j'aime ». Juste des personnes.

    Rien qu'en ça, c'est mieux que Facebook.

    Mais le cloud, je le répète, j'aime pas.

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