** Extrait d’un billet du blog d’Enro **
La qualité des brevets en baisse : à la croisée du droit, de l’économie et de l’innovation
Ceci est un article qui pourrissait dans un coin de mon disque dur après avoir été refusé par la revue Terminal fin 2006. Je l’ai exhumé à la faveur d’un billet de David et d’une note du Centre d’analyse stratégique. Certes il est perfectible sur certains points mais je crois qu’il apporte un éclairage intéressant sur le sujet, qu’il s’efforce d’être pédagogique et qu’il est d’actualité. Un bon billet, quoi 😉
Depuis qu’il existe, le système moderne des brevets n’a jamais été autant discuté, élargi, revu, avec pour conséquence d’affronter une contestation croissante — ou une satisfaction mal dissimulée, selon le bord de chacun. Mais délaissons un instant ces facteurs externes pour étudier les limites intrinsèques du système à travers un indicateur de plus en plus en vogue : la qualité des brevets. Celle-ci peut s’apprécier de diverses façons, n’est pas forcément facile à définir, mais les acteurs s’accordent à reconnaître un brevet de mauvaise qualité quand ils en voient un ! Surtout, elle est la pierre de touche du système, l’aune à laquelle se mesure son efficacité interne, et le témoin idéal des tendances sur le long terme.